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Vivre ce que l'on est

Un journal local anglais faisait un article sur une école dont les enfants faisaient preuve d’un talent particulier sur le plan sportif. Le but de l’école était d’encourager ses élèves à développer leurs capacités et exceller dans le sport qu’ils préféraient.



En réalité, certains parents voyaient malheureusement dans l’école l’occasion de satisfaire leurs propres rêves en incitant leurs enfants à devenir les champions qu’ils n’avaient pas pu être au même âge. En conséquence, certains enfants étaient orientés vers des sports choisis par les parents même lorsque ce choix allait à l’encontre des espoirs, des ambitions et des talents naturels de l’enfant.


Un jeune garçon, dont le papa était un fou de cricket, s’entraînait assidûment, en faisant de son mieux pour devenir un bon joueur parce qu’il sentait bien que c’était ce que l’on attendait de lui et que cela rendrait son père heureux. A la question : «Voudrais-tu jouer dans l’équipe nationale un jour ? », la réponse fut un «non»dubitatif. «Alors, qu’aimerais-tu faire ?». L’enfant leva son visage et dans un grand sourire lâcha :»Améliorer ma technique en équitation et pouvoir faire des concours de saut d’obstacles.»

Il est triste de penser que ce jeune enfant puisse suivre un chemin, peut-être pour tout le reste de sa vie, qui ne soit pas de son choix. Le papa vit la vie de son fils à sa place. Il est possible qu’il pense sincèrement agir dans le sens de ce qui est bon pour son fils mais en se comportant ainsi, il nie la liberté de son fils, son inspiration, son individualité.


Cette anecdote suffit à illustrer ce que le Dr Bach soulignait continuellement : l’importance d’être heureux et de rester vrai avec soi, et comment toute interférence ou conflit sur cette voie peut se révéler source de rupture dans l’équilibre de la santé. Se fier à ce que l’on sent juste conduit naturellement au bien-être et à la paix intérieure, et cette perception de l’harmonie et de l’unité apporte la santé. Dans «Guéris-toi toi-même»**, le Dr Bach écrit :

«La santé vraie est le bonheur. Cela revient à découvrir et à entreprendre ce pour quoi nous sommes faits. Trop nombreux sont ceux qui suppriment leurs désirs réels et sont comme des piquets carrés dans un trou rond : par le jeu des souhaits d’un parent, un enfant peut devenir avocat, soldat, homme d’affaires alors qu’il eut souhaité devenir charpentier... Ce sens du devoir est une version erronée du devoir et il en résulte de l’insatisfaction... Aussi, si vous préférez devenir fermier plutôt que juriste, barbier plutôt que chauffeur de bus, ou cuisinier plutôt que marchand de fruits et légumes, changez de métier et faites ce que vous voulez être; en cela, vous vous sentirez bien et heureux, vous travaillerez avec joie et vous accomplirez un bien meilleur travail en tant que fermier, barbier ou cuisinier que ce que vous auriez jamais accompli dans ce qui ne vous concerne pas... Si nous suivions notre instinct, notre désir, nos pensées en propre, nous ne devrions connaître que joie et santé.»

Dans ce monde affairé d’aujourd’hui, nous sommes cernés par les pressions matérielles qui obligent de nombreuses personnes à s’abandonner à un travail dont le seul but est de faire face aux factures, au loyer, nourrir sa famille et l’habiller. La liberté qui consiste à choisir sa tâche et suivre sa vocation réelle peut sembler irréaliste, farfelue. Mais quel que soit le travail, qu’il soit agréable, mondain, professionnel ou purement fonctionnel, il est très important que nous soyons nous-mêmes et que nous sachions quand nous sommes vivants. Comme le Dr Bach le disait «même si nous ne pouvons réaliser notre idéal immédiatement, nous pouvons chercher à y tendre, et cette recherche sera source de réconfort.» Aussi, même si les pressions de la vie et les attentes font que nous ne pouvons suivre dans l’immédiat ce que notre cœur nous dit, rien ne peut nous empêcher de chercher et de prévoir. En attendant, nous pouvons être vigilants à tirer le meilleur parti de ce que nous sommes en train de faire, quoi que ce pisse être, en sachant que cette expérience est riche d’enseignement et d’engagement. Il n’est pas nécessaire de perdre de vue où notre cœur réside en vérité. Si nous vivons cela, toute expérience traversée est un pas de plus vers ce but.


John Ramsell - The Bach Centre Newsletter (traduction de F. Deporte)

** La guérison par les Fleurs/Courrier du Livre




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